L’année 2020 a été marquée par deux défis majeurs.
Le premier, c’était la sortie de la pandémie et notamment d’essayer de retrouver une vie étudiante digne de ce nom. Alors évidemment, les choses se sont faites très progressivement, au gré des différentes vagues de cette maladie qui nous a tant handicapés. Néanmoins, l’objectif est largement atteint puisque la présence des étudiants a pu être assurée durant toute l’année universitaire et les premiers évènements de vie étudiante réels ont pu être à nouveau assurés.
La deuxième ambition pour l’université de Toulouse, c’était de commencer à construire une structuration d’un projet scientifique (TIRIS) marquant une véritable identité de ce site. Et d’un projet institutionnel (nouvelle université de Toulouse) à l’appui de ce projet scientifique, en profitant de l’appel à projets « Excellence sous toutes ses formes » du PIA4.
2021/2022 le projet TIRIS
Donc, durant toute l’année 2021, les équipes se sont mobilisées pour travailler en inter-établissements sur ces deux aspects. Cela a permis le dépôt d’un projet au début de l’année 2022 au titre du PIA 4. Projet que nous avons été en mesure de défendre devant le jury international il y a quelques jours à peine (10 mai 2022) et qui, je l’espère, donnera lieu à la proclamation d’un résultat positif dans les toutes prochaines semaines.
Cette étape était absolument majeure parce que c’est elle qui marque la dynamique de site, la participation de nos communautés à ses ambitions scientifiques, académiques, d’améliorer la formation, de prendre à bras le corps un certain nombre d’enjeux sociétaux, aussi bien au niveau de la formation, de la recherche, de la valorisation de cette recherche en participant à l’innovation des entreprises du territoire, mais aussi en alimentant le dialogue entre la science et la société, en alimentant ce dialogue citoyen.
2022, les statuts de la nouvelle université de Toulouse
Pour achever de concrétiser ses ambitions durant l’année 2022, il nous reste donc à terminer la rédaction des statuts, à partager ces statuts avec les communautés avant de pouvoir les soumettre aux différentes instances des établissements qui se doivent évidemment de les valider. Ceci sera fait lors de l’été ou au plus tard à la rentrée (universitaire 2022), avec l’ambition ensuite d’avoir la publication d’un décret lors de l’automne et la création effective de la nouvelle université de Toulouse au 1ᵉʳ janvier 2023.
Une double ambition, à la fois scientifique, académique et institutionnelle
Donc on le voit, il y a une ambition qui est à la fois une ambition scientifique et académique qui est véritablement de bien marquer la signature de l’université de Toulouse en tant qu’une université qui participe à résoudre les enjeux sociétaux et notamment à préparer les transitions dont nos sociétés ont besoin en mettant toutes ses forces académiques au service de ces ambitions là.
Et également un projet institutionnel qui le sous-tend pour améliorer et fluidifier les relations entre nos communautés. Il y a des enjeux stratégiques qui doivent être plus facilement partagés par nos établissement : c’est l’une des ambitions des statuts qui seront donc promulgués en fin d’année, je l’espère.
Cette double ambition, à la fois scientifique, académique et institutionnelle, est essentielle. Mais n’oublions pas qu’à côté, la vie quotidienne des universités et des écoles et des organismes continue bien évidemment avec un certain nombre de défis et de réponses à des appels à projets, notamment autour des compétences et des métiers d’avenir. Qui nous permettront là aussi d’avoir quelques succès autour par exemple, des formations relatives à l’hydrogène, des formations relatives à l’intelligence artificielle et qui permettront de faire de cette année 2022 une année particulièrement marquante par un ensemble de succès pour l’université de Toulouse.
Philippe Raimbault, Président de l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées